Mission et historique

 

Mission


Le SES a comme mission de promouvoir les intérêts professionnels, économiques et sociaux de ses membres. Pour ce faire, le SES doit négocier et appliquer les conventions collectives, promouvoir la formation et la participation syndicale, aider ses membres dans l’exercice de leur profession, les informer et les sensibiliser et recruter de nouveaux membres.

Afin d’accomplir sa mission, le personnel du SES offre des services à ses membres tels que l’interprétation des conventions collectives et des différentes lois applicables, la représentation auprès de l’employeur, ainsi que la consultation sur le régime pédagogique, le régime d’assurance collective, sur le régime de retraite, sur le régime de droits parentaux, la santé et la sécurité du travail.

Le SES représente également ses membres lors des conseils généraux de la CSQ et des conseils fédéraux de la FSE.

Le territoire couvert par le SES est celui du Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay, soit de St-David-de-Falardeau à Ste-Rose-du-Nord, Chicoutimi secteur nord et sud, Laterrière et Ville de La Baie à Petit-Saguenay.

Le bureau du SES est situé au 895, rue Bégin à Chicoutimi.

Historique


Nomination de la première présidente

Le 15 février 1937, un groupe de quarante cinq institutrices se réunissent dans les locaux des Syndicats catholiques de Chicoutimi. L’abbé François-Joseph Fortin fait la bénédiction puis, la séance débute.  Après quelques nominations pour trouver une présidente le choix s’arrête sur Mademoiselle Imida Simard qui obtient l’appui d’une majorité des institutrices présentes, Mlle Marguerite Gravel devient secrétaire. Quelques sujets sont discutés lors de cette rencontre. Ainsi l’Association catholique des institutrices de Chicoutimi prenait vie.

De 1936 au début des années 40, le mouvement associatif amorcé par Laure Gaudreault s’est étendu très rapidement.

1937 est aussi l’année de la création de la Fédération Catholique des institutrices rurales de la province de Québec (CFIR).  Et bien entendu, l’Association catholique des institutrices de Chicoutimi a fait partie des associations fondatrices de cette fédération ancêtre de la Centrale des Syndicats du Québec (CSQ). Jamais ces premiers groupes de femmes n’auraient pensé que leur geste de solidarité puisse se développer en une organisation syndicale aussi importante.

C’est également dans ces mêmes années, en 1938 que les sœurs de Notre-Dame-du-Bon-Conseil ouvrent une école normale à Chicoutimi afin de former les futures institutrices pour la région.

Signature de la première convention

Le 25 mai 1940, était signée la première convention collective à Port-Alfred. Les sujets traités dans cette convention collective de travail étaient : la juridiction professionnelle, le salaire, les retenues, l’entretien de la classe, la préférence syndicale, l’engagement et les difficultés, le tout tenait dans deux pages.  En quelques années, environ 1000 conventions sont signées dans la province.

Au niveau local, l’évolution du mouvement syndicale se traduit par la fusion, en 1949, entre les institutrices et les instituteurs. Le mouvement devient l’Union professionnelle des instituteurs et institutrice de Chicoutimi. Vous comprenez que lorsqu’on parle des institutrices et instituteurs nous faisons référence à l’enseignement au primaire.

D’ailleurs, à cette époque, la fréquentation scolaire des francophones au Québec se limitait généralement au niveau du primaire.


Scolarité obligatoire

En 1958, on réclame au gouvernement Duplessis la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans, la gratuité scolaire et la démocratisation des institutions scolaires. L’Union professionnelle des instituteurs et institutrices de Chicoutimi devient l’Union professionnelle des éducateurs de Chicoutimi. Entre 1956 et 1960, les effectifs scolaires des 13-16 ans ont doublé.

Le début des années 60 a été une époque importante pour le milieu de l’éducation. Le Rapport Parent fait état de la situation de l’éducation au Québec, il en découle la scolarisation obligatoire jusqu’à 16 ans, la création des cégeps, la formation plus poussée des enseignants et l’accès facilité aux universités.

Les personnes retraitées

1961 est l’année de la création de l’Association des Instituteurs et Institutrices catholique retraités du Québec

En 1965, une autre étape dans notre histoire syndicale locale, la formation de l’Association des enseignants du Saguenay à partir des syndicats locaux d’enseignantes et d’enseignants œuvrant pour les commissions scolaires de Chicoutimi, Port-Alfred, Bagotville et Chicoutimi-Nord.

Appellation “Syndicat de l’enseignement du Saguenay”

Au Congrès de 1974,  la Corporation des enseignants du Québec devient  la Centrale des enseignants du Québec. Pour harmoniser les orientations prises l’Association des enseignants du Saguenay change de nom et devient le Syndicat de l’enseignement du Saguenay.

Depuis 1975, nous portons fièrement le même nom.  Bien sûr le travail syndical s’est adapté aux différents changements intervenus que ce soit les fusions, les lois et les obligations qui s’ajoutent au fil du temps.  Malgré que le nombre de membres diminue depuis quelques années, les problématiques et les responsabilités sont plus complexes et variées.

Aujourd’hui, en 2024, nous en sommes maintenant à 87 ans de vie syndicale du milieu scolaire au Saguenay.


Historique

1949 – Union professionnelle des instituteurs et institutrices de Chicoutimi.

1958 – Union professionnelle des éducateurs catholiques de Chicoutimi.

1965 – Association des enseignants du Saguenay.

1975 – Syndicat de l’enseignement du Saguenay.


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